Safaris dans la vallée du Rift

Dans l’immense vallée creusée par la faille du Grand Rift, entre le massif du Ngorongoro et le Kilimandjaro, se trouvent des terres aux sols riches où la vie sauvage a pu s’épanouir au cours des millénaires. Le développement humain a cependant rendu nécessaire la protection de la faune avec la création de deux parcs nationaux : le Tarangire et le lac Manyara.

Safari dans le parc du Tarangire

A environ 2 heures de route au sud de la ville d’Arusha, le Tarangire s’étire le long des rives de la rivière qui a donné son nom au parc. L’environnement du parc est typique de la brousse africaine avec sa végétation arbustive qui tapisse des collines parsemées également de baobabs et d’acacias. Le parc accueille une faune importante et variée, particulièrement à la saison sèche.

Safari dans le parc du lac Manyara

Plus à l’ouest, le parc national du lac Manyara s’étend au pied des falaises de l’escarpement du Rift. Les pistes de safari serpentent entre les rives du lac et la dense forêt tropicale, offrant l’opportunité d’observer également une grande variété d’animaux. Le parc se caractérise par ses immenses colonies d’oiseaux aquatiques et par ses célèbres lions régulièrement perchés dans les arbres.

A vivre en safari dans les parcs du Tarangire et du lac Manyara

Le parc du Tarangire et le parc du lac Manyara font clairement partie des incontournables d’un safari en Tanzanie. Outre la beauté de leurs paysages et la quantité et diversité de leur faune, ces parcs peuvent facilement être intégrés dans un itinéraire en 4X4 qui conduira ensuite les voyageurs vers le Ngorongoro et le Serengeti. La faible distance entre ces parcs permet d’optimiser le temps passé en safari à observer les animaux.

Sawasdy conseillera de dormir à l’intérieur des parcs pour vivre au mieux l’expérience de l’immersion. Les voyageurs pourront également consacrer plus de temps à la découverte et découvrir également les régions méconnues de l’ouest du Tarangire et du sud du lac Manyara.

En plus du safari en 4X4, certains camps et lodges proposent des safaris à pied et des safaris de nuit. Lorsque la hauteur des eaux le permet, le lac Manyara accueillera de plus les voyageurs pour un safari en canoé.

Mi-mai à fin juin : Moins de touristes et plaines au vert éclatant

Un safari dans le parc du Tarangire de mi-mai à fin juin vous permet de bénéficier de tarifs encore doux et d’une fréquentation touristique réduite. La brousse et les plaines ont reverdi grâce aux pluies de mousson. Les couleurs sont superbes mais les herbes hautes ne facilitent pas toujours l’observation de la faune, notamment des lions… C’est le début de la saison sèche et les animaux commencent à se concentrer près de la rivière Tarangire et des marais de Silale.

Après les pluies de mousson, le lac Manyara commence à offrir ses plus belles couleurs. La végétation recule et les nombreuses teintes alcalines du lac se révèlent.

Juillet et août : saison sèche et haute saison

Le parc du Tarangire commence déjà à se transformer alors que la végétation s’éclaircit et qu’il devient plus facile de repérer la faune. Le parc entre dans ses mois les plus propices pour observer la faune. La rivière Tarangire et les marais de Silale attirent la faune environnante. Les journées sont ensoleillées et chaudes, offrant d’excellentes conditions pour les safaris à pied et les safaris en véhicule 4X4.

Le temps est ensoleillé et doux pendant cette saison au Lac Manyara. Les conditions de safari s’améliorent à mesure que l’eau se raréfie.

Septembre et octobre : saison idéale pour visiter le Tarangire et le lac Manyara.

C’est la saison où le climat et les conditions de safari sont les plus favorables dans la vallée du Rift. L’eau est de plus en plus rare, sauf dans la rivière Tarangire et dans les marais de Silale où l’eau est présente malgré la secheresse. Les prédateurs voient leurs proies se concentrer près de l’eau, accablées par la chaleur. 

La pénurie d’eau douce dans le parc force la faune à recourir aux eaux très alcalines du lac Manyara. La faune sort des forêts qui bordent la faille du Rift, offrant d’excellentes conditions pour les safaris dans tout le parc. .

Novembre à mi-décembre : couleurs de la petite mousson

C’est la saison des petites pluies dans le Tarangire. Les averses font rejaillir les couleurs sur les paysages et la poussière est humidifiée en finde journée. Les conditions de safari sont excellentes en novembre, moins en décembre qui voit de nombreux animaux migrer.

L’arrivée des pluies voit à nouveau les animaux se disperser dans le parc du lac Manyara mais les conditions de safari restent assez bonnes. Les averses de fin d’après-midi créent des conditions magiques pour la photographie. Les espèces d’oiseaux migrateurs commencent à arriver d’Europe et d’Asie, complétant la population d’oiseaux déjà forte résidant dans le parc.

Fin décembre à début mars : parenthèse enchantée en Tanzanie

En plein hiver, c’est globalement une très bonne saison pour le safari en Tanzanie, mais moins pour le Tarangire… Beaucoup d’animaux ont migré et ses sont dispersés dans le parc et les zones tampon contigües. Les pays sont toutefois superbes avec de belles couleurs, et les bords de la rivière Tarangire maintiennent une faune résidente non négligeable.

Dans le parc du lac Manyara, les flamants roses se concentrent par milliers autour des rives, créant un spectacle éblouissant de rose. Il y a moins de visiteurs dans le parc et moins de véhicules. L’intérêt du parc Manyara sera davantage lié à ses paysages et à la concentration d’oiseaux…

Mi-mars à début mai : la grande mousson dans la vallée du Rift

C’est la période où les pluies sont les plus fortes. Elles s’installent en continue parfois pendant plusieurs jours. Sawasdy ne proposera pas ses services pour un safari en Tanzanie. Le climat trop aléatoire fait courir de trop grands risques quant à la qualité de l’expérience. Quand il ne pleut pas, beaucoup de pistes sont impraticables et limitent les déplacements. Le risque d’embourbement important risque de transformer une expérience décevante en cauchemard…